vendredi 28 novembre 2014

Interview Tyson Boogie lors du Raimes Fest 2014





Après leur set du Raismes Fest, nous avons pu interviewer TYSON BOOGIE, groupe lillois pour un entretien très drôle mais aussi intéressant avec Kal (bassiste chanteur) et Chris (guitariste et chœur). Je vous invite à les découvrir un peu plus

RDE :Pouvez vous nous raconter votre histoire ?
Kal : L'histoire de TYSON BOOGIE commence au collège, il y a 20 ans en 4eme A, j'ai redoublé, j'ai connu Chris et Antoine. Et Chris n'a pas voulu s'asseoir à coté d’Antoine vu que c'était un nouveau il avait dit « je ne m'assoit pas à coté des nouveaux ». Un jour Chris est venu avec une cassette d'Iron Maiden (Piece Of Mind) et je lui ai dit que j'écoutais AC/DC. 5 ans après, Chris s'est acheté une guitare, a appris les chansons de Laurent Voulzy, surtout « Rockollection », puis « Jeux Interdits », « Antisocial » (Trust),,, il a perdu son sang froid, pensez à toutes ses années de service, du coup on a créé un groupe qui s'appelle TYSON BOOGIE, une dizaine d'années après.

RDE : Et votre nom, TYSON BOOGIE, c'est parce que vous aimez Mike Tyson et le Boogie ?
Kal : C'est un peu les deux en fait.
Chris : Au départ on ne s'appelait pas comme ça mais THE RIC FLAIR EXPERIENCE. On est des gros fans de catch, de boxe... bref de tout ce qui est la sous-culture de quand on étaient gamins. Notre première chanson s’appelait « Tyson Boogie » et un pote nous a dit que cela sonnerait beaucoup mieux comme nom et du coup on l'a gardé.

RDE : Vous avez sorti 3 albums : First Round, Second Round et Third Round, composez-vous vos albums comme un match de boxe ?
Kal : Oui, et aussi comme un match de boxe Thaï, par contre on ne sait pas trop si on va aller jusqu'au 12ème round, il se peut qu'il y ait une droite de trop qui risque de partir et on sera K.O. avant. Puis c'est aussi un bon filon.

RDE : Et pour donner des titres aux albums c'est moins casse-tête ?
Chris : Oui, et pour les pochettes aussi.
Kal : Il faudrait aussi que le Seigneur des anneaux sorte un 4ème épisode pour les codes couleur.

RDE : Comment s'est passé l'écriture de ce 3ème opus ?
Chris : Bien, j'ai eu 17/20 (rire). Il y a des morceaux récents et d'autres que le traine depuis 5ans.
Kal : On ne se pose pas trop de questions. Après le boulot, on joue et on voit ce qui se passe. Et dès qu'on a 5 titres et un peu d'argent, on fait un EP en studio.
Chris : Parfois j'arrive avec un riff, Kal aussi. Après nous composons tous ensemble.
Kal : D'autres fois, c'est des idées de chansons, ou des paroles complètes Cela peut passer par une idée de paroles. Un jour Chris est venu en disant : Je verrais bien une chanson avec « Yippee Kay Yay Motherfucker », et du coup, on est parti dessus. On essaie que nos chansons sonnent, soit avec un slogan, soit avec un riff, donc on tisse autour.

RDE : Donc il n'y a pas de concept album ?
Kal : Au départ on voulait faire un concept album sur les catcheurs, c'est pour ça qu'on retrouve 4-5 chansons dessus comme « The Undertaker Shook Me » ou « Big Up Bam Bam »

RDE : Vous êtes lillois, et vous tournez beaucoup dans le Nord-Pas de Calais. Avez vous envie de tourner dans toute la France, Belgique... ?
Kal : Il faut qu'on ait l'opportunité, le temps, il faut avoir les contacts. On va là où le vent nous mène. On nous appelle et on dit si c'est faisable ou non. On ne fait pas de plans sur la comète, on se fait plaisir. Là, le Raismes Fest nous a appelé, on est venu avec plaisir. Si un bar veut nous faire jouer, on regarde les kilomètres, à combien ça nous revient... C'est vraiment au feeling.

RDE : Vous venez de jouer au Raismes Fest, comment cela s'est-il passé et qu'avez vous pensé du public ?
Chris : Le public est très bon, comme toujours à Raismes, on était déjà venu il y a 2 ans et c'était déjà la fête. Il y a toujours une bonne ambiance ici, ce festival reste artisanal mais très bien foutu. Et là, on était très content de pouvoir jouer sur la grande scène avec un super matos. Les gens sont receptifs.
Kal : le Raismes Fest est un festival fait par des passionnés pour des passionnés. Ce n'est pas un parc d'attraction avec sa grande roue...


RDE : Vous défendez le titre de « l'apéro time », racontez nous cette histoire, et comment cela se passe ?
Kal : Il y a 2 ans, nous avons joué sur la petite scène à peu près à la même heure (13h) et une personne est venue nous voir et nous a dit « vous êtes les champions de l'apéro du Raismes Fest », donc cette année on a remis notre titre en jeu. C'est peut-être encore nous qui détenons la ceinture.

RDE : Si vous aviez l'opportunité d'ouvrir pour un grand groupe, ça serait qui ?
Kal : Je suis un très grand fan de TWISTED SISTER. Pour moi, c'est un groupe parc d'attraction, c'est à dire qu'ils font toujours la même chose. Mais cela ne me dérange pas de les voir tous les ans jouer la même chose et d'ouvrir pour eux car ils ont la banane. Ça serait un honneur qu'on nous compare à eux car c'est dans un même esprit que nous voyons notre groupe. Mais cela n'arrivera jamais

RDE : Question difficile, choisissez 5 albums que vous emmèneriez avec vous sur une île déserte ?
Kal : L'album photo de mes dernières vacances... LudiChrist (Powertrip), S.O.D. (Speak English or Die), Anthrax (Among The Living) et le live de Twisted Sister.
Chris : l'intégrale de Synessi vu qu'ils ont 5 albums.

RDE : Vous avez le mot de la fin.
Kal : Continuez à écouter du Rock'n'Roll sur Riff d'enfer, et j'irai jeter une dédicace pour qu'il vous mette « I Wanna Rock ».

Propos recueillis par Screamette
Correction : Nono666

Merci à Phil l'organistateur du Raimes fest, et Roger Weissier.

mardi 25 novembre 2014

Cannibal Corpse au splendide par nico


Ce soir le Splendid est bondé, cela frise le sold out, la mezzanine est ouverte, la salle est pleine, Mais que ce passe-t-il? Les gars Cannibal Corpse viennent faire headbanger les metalleux de la capitale des Flandres, 10 ans que ça n'était plus arrivé !!!! En plus ils ne sont pas venus seuls, ils sont accompagnés d' Aeon et Revocation. En entrant dans le Splendid, l'ambiance est a son comble, on peux ressentir l’engouement du publique, on croise pleins de têtes qu'on connaît, le bar est pris d'assaut par une horde de cheuvelux tout ça dans une ambiance du tonnerre.

REVOCATION :

J'entre dans la salle noire de monde, les gars de Revocation montent sur scène et c'est parti !!! Ils viennent défendre leur nouvel album Deathless sorti il y a un mois. Le publique est tout de suite entraîné par leur musique, ça mosh direct et sans chichis. Les tignasses commencent a tourner, nous sommes partis pour un set intense de 40 minutes. Le frontman David Davidson n'hésite pas à harranguer la foule, ça bouge sur scène, ça donne envie de se défouler un bon coup. Tous les détails qu'on peut entendre sur album, les solos sont parfaitement restitués, ca tient vraiment la route.
En fin de set, un featuring surprise, Sven d'Aborted est invité sur scène pour seconder le chanteur sur Madness Opus. Voilà le show est fini et on en veut encore ils ont mis un ambiance a tout casser, on a même eu droit au générique des Simpsons calé dans un des derniers solos. Maintenant laissons place a Cannibal Corpse.

setlist :

The Hive
Teratogenesis
Deathless
Dismantle The Dictator
Fracked
Madness Opus
No Funeral


CANNIBAL CORPSE :



Après un interminable changement de plateau, le bar qui a du fermé pour raison technique, l'ambiance est à son paroxysme, dans la salle ça commence à chauffer, tout le monde est impatient, tout le monde est chaud, il faut dire que Revocation a bien fait son boulot, ils ont enflammé le Splendid, maintenant tout le monde veut du lourd !!!!. C'est parti pour un set de 19 titres de death metal old school. Dès les premiers riffs, ça headbang dans tout les sens, je suis dans la fosse pour prendre quelques photos, et je ne vois que ça, des tignasses qui tournent à n'en plus finir ! Avec le temps le groupe est de plus en plus statique sur scène mais... la technique, la technique tout est carré, incroyable, la section rythmique basse et batterie, une tuerie, rien a dire. On s'en prend plein les oreilles et on en redemande. La setlist traverse toutes les époques du groupe et tant mieux pour les fans de la première heure, un peu dommage qu'il n y avait que 3 titres du dernier opus dans celle ci. Cannibal Corpse nous a donné ce que nous sommes venus chercher, de la brutalité, de la rage, du gore et de la « poésie ». un set étoffé d'une précision infaillible qui fait monter la température jusqu'au hit « hammer smashed face » ou la salle a faillit exploser.
Après 80 minutes de show tout ce termine,chacun rentre chez soi pour retrouver sa petite vie normale en attendant qu'ils reviennent par chez nous.

Nico




setlist :

Staring Through The Eyes Of The Dead
Fucked With A Knife
Stripped, Raped And Strangled
Kill Or Become
Sadistic Embodiment
Icepick Lobotomy
Scourge Of Iron
Demented Aggression
Evisceration Plague
Dormant Bodies Bursting
Addicted To Vaginal Skin
The Wretched Spawn
Pounded Into Dust
I Cum Blood
Disposal Of The Body
Make Them Suffer
A Skull Full Of Maggots
Hammer Smashed Face
Devoured By Vermin


Merci à Verone production