lundi 14 septembre 2015

Alcatraz festival 2015


En ce mois d’août 2015 (plus précisément les 7 et 8 août), l’équipe de Riff d’Enfer a pris deux jours de cabane pour une infraction grave, très grave même… Le fait qui nous est reproché est le suivant : nous n’écoutons pas assez de metal ! Donc pour la peine, deux jours de cabane à l’Alcatraz ! (bien sûr pas celui du côté de San Francisco mais bien celui de Courtrai). Et pour ce weekend de détention, l’Alcatraz Fest a mis les petit plats dans les grands avec la reconstitution grandeur nature d’une façade de prison. Sylval et moi-même, comme tout bon prisonnier, nous sommes confortés aux lois de la prison… Let’s go !  


W.O.L.F. ouvre les hostilités mais je ne pourrais vous conter leur prestation car le temps de passer la sécurité ne fut pas chose facile pour nous et on même a dû faire appel au directeur de la prison, Phil, qui après quelques coups de téléphone, a réglé cela. C’est vrai que l’on ne rentre pas avec n’importe quoi en prison, sauf pour la presse !


ARMORED SAINT nous avais déjà laissés sur notre faim un mois avant, au Hellfest, et voilà qu’ils en remettent une couche à l’Alcatraz Festival, mais on ne dit pas non car ce groupe n’est pas souvent présent chez nous. Nous avons eu droit à un tour d’horizon de leurs 33 ans de carrière avec un frontman terrible, John Bush. On aura droit aussi a de nouvelles compos du band comme « Mess », « Win Hands Down », des compos qui rendent bien en live. Ce sont d’ailleurs les mêmes compos qu’ils avaient déjà testées au Hellfest, et tout comme avec Channel Zero une semaine avant, les enfants sont à l’honneur. Une petite tête vient interpréter « Made House »… enfin, cela nous rassure, une relève est assurée, ouf ! Un très bon set d’ARMORED SAINT.
La setlist d’Armored Saint: Win Hands Down / March Of The Saint / Nervous Man / Mess / Raising Fear / Last Train Home / Left Hook From Right Field / Reign Of Fire / Can U Deliver / Mad House


C’est au tour de DEATH ANGEL ! Les Californiens

sont de retour en concert à lAlcatraz, une chance pour moi car je les ai ratés au Hellfest. Les compos s'enchaînent et ça fait mal. Quelques petits détours par le passé sont de la partie. C'est génial... et la gueulante que Mark Osegueda pousse à la fin des morceaux force le respect. Le groupe ne quitte pas la scène et nous joue pour final : « Thrown To The Wolves » (précédé de l'intro de « The Ultra-Violence »). Voilà, Death Angel n'a pas failli à sa réputation et demeure toujours aussi fort sur scène. C’est du très bon thrash comme il doit être joué, ils ont occupé l'espace de la scène comme à leur habitude en donnant tout. Tripes, sueur, bonne humeur, communication avec le public... tout y est. Great show de DEATH ANGEL ! 

La setlist de Death Angel: Left For Dead / Son Of The Morning / Claws In So Deep / Buried Alive / Seemingly Endless Time / The Dream Calls For Blood / Caster of Shame / Mistress Of Pain / Thrown To Wolves (avec The Ultra Violence Intro)



MOONSPELL était déjà présent en mars lorsque nous étions au Biebob pour voir et entendre leur dernier opus, « Extinct », donc cool pour nous de remettre les couverts et de réaliser une deuxième interview avec le sympathique Fernando (interview bientôt dans nos pages). Seul bémol : le set de MOONSPELL est beaucoup mieux de nuit. MOONSPELL monte sur scène pour nous présenter leur dernier album, Extinct, qui est une véritable tuerie ! Ils devront jongler avec leurs neuf autres albums qui regorgent de véritables hits, chose qui ne va pas être facile sur un set. Eh bien, détrompez-vous, c’est gagné ! Le groupe a mis tout le monde d'accord avec une très belle setlist et une magnifique prestation, un son super, ni trop fort, ni trop faible. Fernando Ribeiro communique beaucoup avec son public, le faisant participer en le faisant taper des mains ou en le faisant chanter comme sur "Alma Mater". C'est un monsieur très bien Fernando, qui remerciera plusieurs fois le public, les organisateurs, les journalistes, enfin tout le monde, quoi ! Il nous annonce également que MOONSPELL sera de retour a la rentrée, donc pour celles et ceux qui les ont ratés ce soir, vous avez encore une chance des les revoir bientôt. Encore une fois, chapeau MOONSPELL pour ce superbe show !

La setlist de MOONSPELL: Breathe (Until We are No More) / Extinct / Night Eternal / Opium / Awake / The Last Of Us / Medusalem / Alma Mater / Full Moon Madness



Et voilà Queensryche. C’est en novembre 2013 que nous avions vu le groupe, à Deinze, en Belgique, et déjà là Todd la Torre remplaçait Geoff Tate, un vocaliste unique. Todd venait d’intégrer le groupe, l’occasion pour nous de voir si il a bien pris sa place au sein du groupe et surtout de ne pas manquer ce super groupe. C’est une chance aussi pour les festivaliers de revoir ce très grand groupe ! C’est avec l’intro « Anarchy X » que le groupe débute sur scène, ce qui annonce un très grand set qui va nous offrir un passage par toute la discographie du groupe. « Nightrider » suit l’intro et là, bingo ! Todd La Torre a vraiment gagné ses galons au sein du groupe et côté vocal il arrive même à nous faire oublier mister Geoff Tate tellement la ressemblance vocale est terrible. Parker Lundgren et Michael Wilton nous arrosent de solos incroyables comme à leur habitude. Quand ils reprennent 3 morceaux du superbe  « Operation : Mindcrime », la foule les acclame de vive voix et avec joie. Cet album est pour moi le meilleur de la formation donc il est dur de résister à ses classiques  « Breaking The Silence », « The Needle Lies », ou encore « Eyes Of A Stranger »… On aura aussi droit au fameux  « Queen Of The Reich », et à d’autres titres aussi qui figurent bien évidemment dans notre setlist. Ils termineront avec le célèbre « Take Hold Of The Flame », ma petite déception car j’aurais bien aimé un petit « Silent Lucidity »… Enfin, ce sera peut être pour la promo du nouvel album, lors de la tournée suivante !
La setlist de Queensryche: Anarchy-X / Nightrider / Breaking The Silence / The Whisper / En Force / The Needle Lies / NM 156 / Arrow Of Time / Eyes Of a Stranger / Queen Of The Reich / Take Hold of The Flame
Michael SCHENKER est là, et la formation qui accompagne le guitariste Allemand à l'Alcatraz est la suivante : au chant Doogie White (TANK, ex-RAINBOW, ex-MALMSTEEN), à la basse Francis Buchholz (ex-SCORPIONS), à la batterie Herman «ZE German » Rarebell (ex-SCORPIONS) et Wayne Findlay au clavier, guitare et chant (ex-MSG). La présence des ex-SCORPIONS que sont Michael, Francis et Herman nous permettra d’avoir droit à un mini Best of du groupe : « Lovedrive », « Rock You Like A Hurricane », un exercice assez dur pour Doogie White, un peu en difficulté pour obtenir les mêmes vocalises que Klaus Meine mais qui, dans l'ensemble, s'en sortira plutôt bien. On aura également droit à un autre Best of, celui d’U.F.O., avec un bon paquet de titres : « Doctor Doctor, », « Natural Thing », « Let It Roll », « Rock Bottom», «Lights Out ». Bien sur, on n'oublie pas le répertoire de MSG et quelques titres du MICHAEL SCHENKER'S TEMPLE OF ROCK. Michael Schenker avance à petits pas et souvent le dos courbé, souriant et parfois la Flying V calée entre ses jambes, il en profite aussi pour faire taper son public dans les mains. Herman Rarebell, avec sa batterie portant son nom (Herman Ze German), est heureux d'être parmi nous et assure tous les rythmes de façon extraordinaire, un Herman qui remercie le public après chaque rappel. Wayne Findlay, seul rescapé de MSG, avec son look bien américain (eh oui, c'est le seul américain de la bande) joue aussi bien du clavier que de la gratte. Doogie White, le petit Ecossais, a la pêche, bougeant bien, et son timbre de voix se révèle beaucoup plus adapté pour interpréter du U.F.O. ou du MSG que du SCORPIONS où il semble quelque peu à la peine. Il reste quand même un sacré frontman, ce Doogie ! Francis Buchholz ne fait pas son âge et n'a pas trop changé, mis à part en ce qui concerne la COUPE DE CHEVEUX. Il bouge toujours son corps d'avant en arrière au rythme de la musique, comme il le faisait du temps de SCORPIONS. Ce que l'on peut retenir de cette prestation, c’est que nos 5 lascars ont ASSURÉ un maximum, sans aucune fausse note et ont mis tout le monde d 'accord, le tout dans une ambiance du tonnerre. Considéré comme l'un des plus grands guitaristes au monde (ils ne sont pas beaucoup), Michael SCHENKER nous a une nouvelle fois prouvé qu’il mérite ce titre.
La setlist de Michael Schenker’s Temple Of Rock: Doctor, Doctor (U.F.O.) / Live and Let Live / Lights Out (U.F.O.) / Vigilente Man / Natural Thing (U.F.O.) / Before The Devil Knows You’re Dead / Lovedrive (Scorpions) / Lord Of The Lost and Lonely / Rock You Like a Hurricane / Rock Bottom (U.F.O.)
Overkill était ce jour aussi à l’Alcatraz, tout juste sorti de l’isolement… Faut pas oublier que nous somme tous en prison ! Ils étaient là pour prouver leur innocence sur scène mais malheureusement pour moi, j’étais occupé à réaliser l’interrogatoire avec Fernando, chanteur de MOONSPELL, pour voir quelle faute il avait commis pour se retrouver en prison avec son groupe (bientôt tout l’interrogatoire dans nos pages). Je ne pourrais donc vous conter la prestation d’Overkill.


W.A.S.P. est de retour, pour la deuxième année consécutive, où Blackie Lawless et les siens nous avaient laissés sur notre faim car ils avaient écourté leur set on ne sait pour quelle raison. Peut-être sont-ils de retour pour défendre leur futur album, « GOLGOTHA », qui va voir le jour début octobre, le dernier album en date remontant à 2009. Comme à son habitude, Blackie ne communique pas des masse avec son public, et si mes souvenirs sont bons, la prestation ressemble comme deux gouttes d’eau à la prestation de l’année dernière, sauf que cette fois la durée du set sera respectée. La setlist est pratiquement la même que l’année dernière, et pas l’ombre d’un extrait du nouvel album… C’est comme toujours avec leur interprétation de « The Idol » que je reconnais le talent de super compositeur de Blackies Lawless, cette même personne qui est toujours prétentieuse et prend toujours son public de haut. De plus le groupe m’a semblé fatigué, enfin c’était W.A.S.P quoi.
La setlist de W.A.S.P.: On Your Knees / The Torture Never Stops / The Real Me (The Who) / L.O.V.E. Machine / Wild Child / The Idol / I Wanna Be Somebody / Chainsaw Charlie (Murders In The New Morgue) / Blind In Texas


Trivium est là avec un métal mélodique pratiquement en tête d’affiche. Et oui, ils jouent juste avant la véritable tête d’affiche, Nightwish. Le groupe va nous jouer des titres de leurs débuts et même leurs tubes et avant de nous interpréter un titre de leur dernier opus, « Silence In The Snow », soit disant inspiré de Black Sabbath. Matt Healy est très proche du public et le respecte même car il arrêtera de jouer pour évacuer un festivalier victime d’un malaise. Respect, monsieur Matt ! Nous avons eu droit à un set de très bonne qualité et à des musiciens super sympas. Super, les Trivium !
La setlist de Trivium: Brave This Storm / Down From The Sky / Becoming The Dragon / Strife Pull Harder On The Strings Of Your Martyr / Built To Fall / Throes Of Perdition / Anthem (We Are The fire) / Blind Leading The Blind / Dying In Your Arms / In Waves




Nightwish à l'Alcatraz et ce pour la deuxième fois à l'affiche, faut dire que le groupe est populaire en Belgique ! Le set est préparé de l’introduction jusqu'au final, un concert de Nightwish, c’est toute une histoire que je classerais dans l’heroic fantasy du début à la fin, et tout cela on le voit en regardant tout le groupe sur scène. Tout est réglé au millimètre, même les effets pyrotechniques et les feux d’artifice sont très très bien calculés et créent une ambiance incroyable pour le public. On peut même ressentir une super humeur entre les musicos, même si je suis pas trop Nightwish, je ne dirais qu’un mot : bravo !
La setlist de Nightwish: Shudder Before The Beautiful / Yours Is an Empty Hope / Amaranth / She is My Sin / My Walden / Élan / Weak Fantasy / Storytime / I Want My Tears Back / Stargazers / Spleeping Sun / The Greatest Show OnEARTH Rappels: Ghost Love Score / Last Ride Of The Day


Après cette première journée, nous pouvons rejoindre nos cellules et nous comme pour certains nous avons une autorisation de sortie avec bien sûr un bracelet qui nous permettra de revenir demain. C’est la seule condition, donc au dodo ! Car demain, c’est une nouvelle journée qui nous attend ! Après un petit déjeuner, nous nous représentons le lendemain devant les portes qui nous laisseront retourner dans la cour de la prison pour cette deuxième journée. 

 


Disneyland After Dark, c’est à dire D.A.D., arrive sur scène ! Jesper Binzer (chant/guitare) avec qui nous aurons l’interview après le set, est bien réveillé, et foule comme photographes le remarquent directement car sans attendre et dés le premier morceau, Jesper descend dans le pit. Ca c’est bien du D.A.D, des types qui sont rock and roll et sans prise de tête, et avec toujours le déjanté mais tout aussi sympathique  Stig Pedersen, avec son look toujours aussi fou. On ne peut s’empêcher de remarquer ses fameuses basses à deux cordes. Là, il nous a choisi un look d’enfer et arbore un costume de Napoléon (un costume qu’il enlèvera, vu la chaleur de ce dimanche !) Le public en redemande, il faut dire que tous les musiciens se donnent à fond sur scène comme à leut habitude.


Powerwolf, que j’avais déjà pu voir et auprès de qui j’avais pu réaliser une interview au Hellfest l’année dernière, est un groupe super sympa et à voir sur scène. Dommage que leur passage est programmé tôt, mais bon vu l’affiche de ce festival, il n’y a pas de petit groupe, tous méritent d’être la tête d’affiche et donc jouer à 11h ou à 22h a peu d d’importance, sauf pour les lights. Peut-être que les Powerwolf vont foutre une ambiance du tonnerre qui ne retombera jamais ? Les frères GREYWOLF sont déchainés côté gratte et le frontman ATTILA DORN de même. Il faut dire que la troupe a l’habitude, depuis bientôt 12 ans qu’ils jouent, eh oui déjà 12 ans ! En tous cas Powerwolf est venu nous prouver qu’ils savent très bien faire du power metal.
La setlist de Powerwolf: Sanctified With Dynamite / Coleus Sanctus / Army Of The Night / Amen and Attack / Armata Strigoi / Resurrection By Erection / Werewolves of Armenia / Blessed and Possessed / We Drink Your Blood / Lupus Dei


Voir DEATH en formation originale aurait vraiment été une joie pour moi mais cela ne se fera jamais malheureusement… mais heureusement il y a Death To All qui continue à parcourir les salles et festivals de la planète pour rendre hommage à Chuck Schuldiner trop tôt disparu. Après avoir croisé le groupe côté backstage artistes où monsieur Gene Hoglan, batteur du groupe, nous a fait une peur bleue car il a chuté, devant se faire très mal, chute qui l’a d’ailleurs fait boiter jusqu’après leur set mais en bon professionnel qu’il est, il a assureé comme un chef. Il faut savoir que GENE HOLGAN et STEVE DIGORGIO sont les plus anciens membres du groupe. En tous cas merci à ses musicos de perdurer l’oeuvre de CHUCK. Un concert de Death DTA est un concert spécial. Pas de sang, pas de mort. Non. Leur but est bien autre. Chuck Schuldiner, VOTRE œuvre à été superbement jouée, bravo les gars !
La setlist de Death To All: The Philosopher / Suicide Machine / Overactive Imagination / Spiritual Healing/Within The Mind / Symbolic / Zombie Ritual/Baptized In Blood / Crystal Mountain / Pull The Plug

C’est ensuite le tour de Annihilator avec Jeff Waters au chant, qui nous ont quittés au bout de deux chansons seulement, mais on ne sait toujours pas les véritables raisons de ce départ prématuré. Les seules raisons données sont un problème technique même si d’autres bruits circulent… Mais bon Annihilator sera de retour au De Kreun en octobre, on verra cela… Voici les deux titres joués quand même « King Of The Kill » et « No Way Out » qui étaient en place et sans problèmes d’accordage.


Carcass, qui n’arrête pas de jouer à gauche et à droite depuis la sortie des deux « SURGICAL », sont également présents à l’Alcatraz. Faut dire que ce groupe anglais qui existe depuis 1985 attire toujours autant de monde devant les scènes un peux partout. « 1985 » sera justement l’intro de leur set, un set bien rodé, bien huilé, bizarrement un set qui ne connaitra pas les problèmes techniques dont la bande à Waters a soi-disant souffert avant… Leur set est super bien préparé car ils joueront pour les plus jeunes fans de Carcass mais aussi pour les fans de la première heure.
La setlist de Carcass : Unfit for Human Consumption / Buried Dreams / Incarned Solvent Abuse / The Granulation Dark / Satanic Mills / Cadaver Pouch Conveyor System / Captive Bolt Pistol / Noncompliance to ASTM F 899-12 Standard (Intro)/This Mortal Coil / Exhume to Consume / Reek Of Putrefaction / Black Star/Keep On Rooting In the Free World / Corporal Jigsore Quandary / Ruptured In Purulence/ Heartwork/A Congealed Clot Of Blood

Behemoth à l’Alcatraz, fallait pas les rater, eh bien pas de chance pour moi ! Durant leur set, nous étions demandés d’urgence pour réaliser l’interrogatoire de JESPER, le chanteur du groupe D.A.D, mais bon ce n’est que partie remise, car BEHEMOTH tourne assez bien et régulièrement par chez nous.


Accept,  c’est de la bombe ! J’avais un peu peur de les voir car je m’étais dit « Accept sans UDO, c’est pas Accept ». Eh bien détrompez-vous, c’est une véritable tuerie avec un public venu en nombre pour voir la prestation de la formation allemande. J’étais au rendez vous ! Dès la fin du premier titre, « STAMPEDE », le public est chaud comme la braise. Ils sont là pour chanter, reprendre en chœur tous les morceaux, les poings levés, écouter avec bonheur les grands classiques d’ACCEPT. Dur tout de même de remplacer U.D.O, mais MARK TORNILLO, un gars super sympa que nous avons rencontré un peu plus tôt avec son épouse, a su faire oublier U.D.O et MARK a gagné ses galons et a bel et bien sa place dans la formation. Le groupe quittera la scène avec le titre, enfin qu’est-ce que je raconte moi ? le grand classique  « Balls To The Wall »  qui mettra tout le monde d accord : ACCEPT est une tuerie, quelle machine de guerre ce groupe !


La setlist d’Accept : Stampede / Stalingrad  / Restless and Wild / Final Journey / Princess of the Dawn / Pandemic / Fast as a Shark / Metal Heart / Teutonic Terror / Balls to the Wall 


Venom, qui est le précurseur du trash, est là aussi avec nous ce soir à l’Alcatraz Festival, prêt à en découdre avec tous. Le trio britannique composé de CRONOS (basse, chant), LA RAGE (guitare) et DANTE (batterie) ne sont pas venus pour faire dans la dentelle et va nous offrir pendant environ une bonne heure un trash metal dont ils ont le secret et avec une superbe qualité. On aura même droit à un guest : NERGAL de BEHEMOTH, sur le titre « IN LEAGUE WITH SATAN », terrible interprétation ! CRONOS a encore prouvé qu’il est toujours là avec ses comparses et que rien ne l’arrêtera.
La setlist de Venom : Rise / Die Hard / Hammerhead / Long Haired Punks / Buried Alive / Resurrection / Welcome to Hell / Pedal to the Metal / Countess Bathory / Warhead / Black Metal 
Rappel : In League with Satan (avec Nergal de BEHEMOTH) / Witching Hour


Ah, Sabaton… Si on m’avais dit il y a un an et demi : « tu vas beaucoup voir Sabaton et même faire le dingue avec eux », j’aurais dit : « non, c’est pas vrai ! ». Eh bien, détrompez-vous ! Oui, nos suédois emmenés par notre charismatique et sympathique JOAKIM BRODEN sont de retour pour clôturer le dernier soir de l’Alcatraz avec une scène vraiment bien décorée et agencée pour les Sabaton, avec un énorme tank sur lequel est posée la batterie. Comme, c’est un tank, quoi de plus normal qu’il envoie des effets pyrotechniques depuis son canon ? Heureusement pour nous, le groupe essaye de changer de setlist assez régulièrement, donc comme cela on a droit à des titres différents et les concerts ne sont pratiquement jamais les mêmes. Joakim Broden (chant), toujours fidèle à lui-même très sympathique, assure très bien en tant que meneur de troupe sur le titre  « Resist And Bite ». Le troisième gratteux, c’est JOAKIM qui le fera, le tout dans une très bonne ambiance. SABATON n’a pas changé son fusil d’épaule et reste toujours fidele à eux-mêmes et à leurs débuts, c’est-à-dire qu’ils prennent du plaisir à jouer leurs titres sans se prendre la tête et surtout ils font prendre du plaisir à leur public venu en masse. Les titres vont s’enchaîner dans une chaleur intense et un public survolté, (un public assez jeune et JOAKIM le remarque car il offrira même ses lunettes de soleil à un jeune kid de même pas 11 ans. Sympa JOAKIM, en plus faut avouer que tes lunette, tu en avais vraiment pas besoin, il faisait nuit !). Il est l’heure pour SABATON de nous quitter, ils saluent la foule qui d’après les organisateurs approchait les 12 000 metalleux et metalleuses pour la dernière journée.
La setlist de Sabaton : Ghost Division / To Hell and Back / Carolus Rex / No Bullets Fly / Swedish Pagans / Wolfpack / Resist and Bite / Far from the Fame / Panzerkampf / Screaming Eagles / The Art of War / Attero Dominatus 
Rappel : Night Witches
 / Primo Victoria / Metal Crüe 
Après nos deux jours de détention, nous sommes enfin libres, une liberté que nous avons du mal à reprendre, mais bon c’est sûr et d’ores et déjà décidé, il y aura récidive pour que l’on puisse retourner encore un weekend à l’Alcatraz l’année prochaine.


Et je finis par un grand merci à Filip et Bernard de l’Alcatraz Festival, aux bénévoles de la team de l’Alcatraz, à la ville de Courtrai, aux groupes, à Mike De Coene, à Bruno, à Jesper (D.A.D), à Fernando (Moonspell), à Sylval, à RAKoon, à nos amis et amies de la presse pour ce fabuleux weekend !
merci à WACKEN DLctto pour les photos
THE SCREAM

mardi 1 septembre 2015

Lokeren (LokerseFeesten), le 02-08-2015



Pour ses 40 ans le LokerseFeesten a mis les petits plats dans les grands côté journée metal, une journée qui est devenue incontournable pour les metalleux belges, français et bien d’autres encore. Au PROGRAMMESkindredEpicaChannel Zero, Black Label SocietyRob Zombie et Soulfly. C’est sous un soleil bien haut dans le ciel que nous reprenons la route à bord de la sylval-mobile chargée du Slasher, Valérie, Caroline, Iris et moi-même. Go lokeren !

Réglés comme une montre suisse malgré leur nationalité anglaise, c’est à 16h15 pétantes que les
Skindred  arrivent sur une intro de la Marche Impériale un peux remixée ! Le groupe va réaliser une prestation énergique et toujours aussi groove et crazy grâce à leur chanteur Benji Webbe qui va même nous faire un « tournez les serviette » façon Skindred sur « Warning ». On aura même droit d’admirer sa belle collection de lunettes de soleil dont certaines que je jalouse vraiment un petit 40 minutes, qui pour moi est passé beaucoup trop vite. On voit bien que la machine est rodée avec leurs 17 ans de carrière au compteur ! Tout est en place, bien calibré, avec un son nickel, ce qui est plutôt rare en plein air. Bref : un très bon moment, bien trop court. 
la setlist : The Imperial March (John Williams song)/ Kill the Power / Doom Riff / Jump Around (House of Pain cover) /Rat Race / Ninja / Nobody / Breathe (The Prodigy cover) / Warning / Nobody Does It Better 




Arrive ensuite le tour d'
Epica. La dernière fois que je les ai vus, c’était au Hellfest 2015, fin juin. Pour être honnête avec vous, le metal symphonique n’est pas du tout ma tasse de thé, mais comme je l’ai toujours dit, ils ont le mérite d être là où moi je ne serais même pas capable d’être ! Leur set dura plus ou moins 40 minutes, avec un show bien en place, avec de la pyrotechnie en veux-tu en voilà (Eh, les gars, vous trouvez pas qu’il fait assez chaud comme ça pour rajouter encore des flammes ?) Impressionnant, certes, mais il faut avouer que ce genre d’animation aurait beaucoup mieux rendu de nuit et que leur show était quasi le même qu’au Hellfest. Mais depuis la foule on sentait que le public attendait que le set se termine pour laisser place à notre groupe national : Channel Zero
la setlist : Originem / The Second Stone / The Essence of Silence / Sensorium / Martyr of the Free Word / The Last Crusade / The Obsessive Devotion / Victims of Contingency / Sancta Terra / Unchain Utopia / Consign to Oblivion  Outrospect 



Pendant la prestation d’Epica, nous avons pu réaliser l’interview de Tyno, bassiste de Channel Zero, qui nous a parlé des projets du groupe, lui qui était survitaminé car il nous annonce qu’il est de nouveau papa : retrouvez l’interview prochainement dans Riff d’Enfer ! Channel Zero prendront un petit retard pour le soundcheck et pour nous occuper pendant ce temps-là, pourquoi ne pas faire jouer le fils d'un roadie : peu banal, me diriez-vous, mais bien trop mignon (Tiens, c’est un film, ça, les Minions, non ?). Le check fait, c’est parti dans une énergie de fou : comme à leur habitude, ils avaient la hargne! On se rend compte que le public attendait ça avec impatience et c’est d’ailleurs au moment de Channel qu’il me semble que le public s’est vraiment réveillé avec un  Franky, qui lui, comme toujours, ne tient pas en place et joue avec les bouteilles d’eau à arroser son public, communique beaucoup avec eux mais en flamand (eh oui, nous somme a lokeren !). Il ira même à annoncer la bonne nouvelle pour Tyno papa une nouvelle fois. Le public siffle et crie de joie, et Franky finira même par nous présenter notre petit soliste dans ses bras. Pour résumer : un show digne de Channel Zero, un groupe qui mérite sa place sur de grands festivals et même de tourner beaucoup plus. Merci à la team, bravo Channel qui se permettra même une petite cover de Maiden. Pour ce petit pays qu’est la Belgique, nous avons un très grand groupe : Channel Zero !la SetList : Intro / Suck My Energy / Unsafe / Bad To The Bone / Fool's Parade / Dark Passenger / Ammunition / Electronic Cocaine / Duisternis / The Trooper (cover) / Call on Me / Help / Black Fuel



Et maintenant, place à 
Zakk Wylde et à son groupe Black Label Society qui entrent en scène. Malheureusement, il n y a pas beaucoup de fans de BLS dans le public et le groupe le remarque tout de suite. Néanmoins, ils adressent des sourires à leurs fans, mais aucune communication supplémentaire. J’ai personnellement trouvé les BLS stressés, peut-être dérangés par un pogo agressif qui faisait fureur dans la foule. A plusieurs reprises, leurs yeux allaient de gauche à droite en fixant régulièrement ce pogo mal venu, monsieur Zakk a même levé plusieurs fois les yeux en l’air. Difficile de faire des photos dans ces conditions ! Les pogoteurs bousculaient, jetaient les gobelets de bière sur votre appareil, geste qui semblait voulu voire fait exprès, ce qui a eu l’air d’agacer l'ensemble des BLS. Par contre, rien à redire sur la scène, les lumières comme le son étaient parfaits.
la setlist : Whole Lotta Sabbath  / The Beginning... At Last / Funeral Bell / Bleed for Me / Heart of Darkness / Suicide Messiah / My Dying Time / Damn the Flood / Guitar Solo / Godspeed Hell Bound / Concrete Jungle / Stillborn 


Rob Zombie est dans la place avec une prestation live comme il sait le faire. En effet, Rob Zombie est un show man et là, ce soir, il nous le prouve encore : on sans prend plein la gueule et les mirettes ! Jeu de scène (j’irais même jusqu'à dire mise en scène), énergie, communication avec le public, un spectacle de qualité aussi bien au niveau light que sonor. Bien sûr, pour nous les light c est pas le top pour les tofs, mais pour le public c’est bon. Ce mec est un monstre et quand il reprend  Sex MACHINE de James Brown, il nous prouve au passage qu’il sait très bien bouger ! On aura droit aussi à un autre cover, celui des Ramones  « Blitzkrieg Bop » vers la fin du set, titre repris en chœur par la foule. Rob Zombie n’hésitera pas à descendre dans le pit par deux fois pour saluer son public, à changer de tenues plusieurs fois tout comme John 5 qui me semble beaucoup plus à sa place avec Rob qu’avec un certain Manson… Le public a eu également droit à un lâcher de ballons géants et à un show dantesque. Rob a mis le feu ce soir à Lokeren !
la setlist : Teenage Nosferatu Pussy / Superbeast / Scum of the Earth / Sex Machine (James Brown cover) / Living Dead Girl / Dead City Radio and the New Gods of Supertown / Drum Solo / More Human Than Human (White Zombie song) / Sick Bubble-Gum / Pussy Liquor / Meet the Creeper
Never Gonna Stop / Blitzkrieg Bop (Ramones cover) / Thunder Kiss '65 (White Zombie song) / Dragula 


Soulfly est le groupe de clôture de ce dimanche.  Tout d’abord, dans l’après-midi, Max Cavalera est passé au stade de Lokeren donner le coup d’envoi du match. C’est là qu’on lui a remis la vareuse de l’équipe qu’il portera vers la fin de son set. Il profitera aussi de sa prestation pour voir ce que donnent les derniers titres de l’album « Archangel » et bien sûr jouera les grands classiques de Sepultura. Il invitera Mikey Doling que l’on a vu quelques heures avant avec Channel Zero pour jouer le titre « Back to the Primitive ». Une très bonne prestation remplie d énergie, de circle pit et pogo !
la setlist : Frontlines / Territory (Sepultura cover) / Prophecy / Bloodshed / We Sold Our Souls to Metal / Mother of Dragons (World Premiere) / Back to the Primitive / Refuse/Resist (Sepultura cover) Tribe / Seek 'N' Strike / Roots Bloody Roots  (Sepultura cover) / Jumpdafuckup / Eye for an Eye

 


En résumé, un dimanche metal ensoleillé et réussi avec une équipe de bénévoles au top !
Un grand merci à la ville de Lokeren, les bénévoles du LokerseFeesten, à Bruno du LokerseFeesten, aux groupes, au management, à Valérie Seys, au Slasher ainsi qu’à KaliDynamite.
The Scream (Riff d’Enfer)