ITW
MOONSPELL 14.03.15
Concert
au Biebob (Belgique)
Dans
le cadre de leur nouvel album « EXTINCT » sorti le 6 mars
chez Napalm Record (qui est en tout point de vue une pépite), toute
l’équipe de Radio RCQ, émission : Riff d’Enfer (Belgique)
et moi-même de Paris Radio Aligre, émission : Rock Fort Show,
nous nous sommes rendus au concert de MOONSPELL à Vosselaar en
Belgique au Biebob où nous avons eu le plaisir d’interviewer son
leader Fernando Ribeiro, réputé pour être une personne très
ouverte, intelligente et pleine d’humour !
Fernando:
Hé bonjour tout le tout le monde, bienvenue dans le tour bus !
Je vais bien merci et vous ?
(Il
nous propose de prendre place et de nous offrir quelque chose à
boire, où déjà un fou rire s’installe quand il propose une bière
à Conor, 10 ans … on précise que c’est pour rigoler !!!)
Comment
s’est passé votre concert d’hier ?
Fernando:
Très bien merci, ça fait plaisir de repartir en tournée.
Installez-vous, mettez-vous à l'aise.
Justement
un plaisir pour vous, mais aussi pour nous de vous revoir avec ce
tout nouvel album ! Une nouvelle tournée sachant que ce soir
vous jouez sold-out. Sans oublier que c’est l’anniversaire de vos
20 ans de carrière.
Avez-vous
préparé quelque chose de spécial à cette occasion lors de votre
tournée ou dans un futur proche ?
Fernando :
Tout va être spécial pour cette tournée. Nouvel album, nouvelles
chansons donc un tout nouveau show. Nous voulions aller de l’avant
que ce soit pour nous musiciens personnellement ou pour le groupe et
cette tournée résume très bien cet esprit-là.
De
plus, nous allons jouer beaucoup de chansons du dernier album, c’est
un risque pour nous, mais nous voulions le prendre et on y croit,
peut-être que certaines personnes seront déçues de ne pas avoir un
mélange de tous nos albums, mais ça ne veut pas dire qu’on
n’oublie que ce sont nos 20 ans !
Il
y aura bien sûr de la place avec quelques chansons de « Wolfheart »
(NB : 1er album),
car nous savons que celui-ci tient énormément à cœur aux fans de
longue date.
Malheureusement
nous ne pouvons et voulons pas jouer tout cet album en entier, en
tout cas pas pour cette tournée. Mais on songe à faire quelques
dates spécifiques en Europe un peu plus tard. C’est un projet,
rien de concret pour le moment.
Par
contre nous allons changer notre setlist suivant les villes où nous
allons jouer.
Donc
en résumé, effectivement cette tournée est spéciale à nos yeux
et on espère qu’elle le sera pour nos fans.
En
parlant de cet album, « Wolfheart » (qui effectivement,
tu as raison tient vraiment à cœur aux fans de la première heure)
est vraiment un excellent 1er album, ce n’est pas donné à tout le
monde de réussir cela.
Qu’est-ce
qui vous a motivés au départ de jouer dans un registre gothic
metal ?
Fernando :
Il y a 20 ans, la musique dark et ses dérivés se sont mélangés
avec le métal dont beaucoup de groupes ont émergés. Avant nous, il
y avait déjà Paradise Lost ou Type o Negative par exemple. De plus
la motivation vient avec la façon de penser la vie, je veux dire que
c’est aussi une vision de la vie. Pour nous la vie c’est du
désespoir, de l’espoir et de la mélancolie. Moonspell est
désespéré tout comme nous d’ailleurs (rires).
Le
Portugal est un pays rempli de mélancolie, et puis j’écoutais
déjà du métal, je suis une personne très ouverte à tout alors on
a essayé de réunir au mieux ces 2 facteurs au sein de Moonspell.
Type
o Negative était effectivement déjà en place avant que nous
sortions notre 1er album et je dois avouer que ce groupe nous a
beaucoup influencés, ne serait-ce que moi-même par ma façon de
chanter.
Revenons
au nouvel opus « Extinct » qui parle comme son nom
l’indique d’extinction. Comment ce sujet a-t-il germé dans ta
tête ? Car tu en es l’auteur et le créateur. Et est-ce que
tu as peur du futur car tu as un fils, est ce que tu as peur pour
l’avenir de nos enfants ?
Fernando
: Bien sûr j’ai peur du
futur, et même du présent. C’est un monde rempli d’insécurité.
On le voit par exemple avec ce qui s’est passé à Paris avec les
attentats…
Quand
j’ai écrit les paroles, ce n’est pas de dire qu’il n’y a pas
d’espoir pour le futur, mais de se battre pour ça, se battre
contre ça. J’ai envie de donner à mon fils les meilleurs armes
pour qu’il puisse se battre plus tard dans la vie, une bonne
éducation pour qu’il puisse combattre tout ce qui peut se passer
que ce soit dans sa vie personnelle ou dans le monde. C’est à
nous, parents, de veiller sur eux et je pense que c’est le meilleur
moyen pour défendre nos enfants.
Dans
les textes j’aborde différentes formes d’extinctions qui ont
toutes un lien entre elles, que ce soit de nature humaine, naturelle,
ou animale…
J’ai
aussi parlé avec beaucoup de professeurs en biologie par exemple,
car il y a beaucoup d’espèces menacées d’extinction ou qui se
sont éteintes… Même s'ils font tous ce métier pour les
sauvegarder, malheureusement c’est de plus en plus dur car le monde
va de plus en plus vite… L’homme, malheureusement, est celui qui
contribue le plus à tout cela… Je pense que nous ne faisons pas
assez attention à cela !
Il
a aussi un autre aspect de l’extinction que j’aborde comme perdre
une personne, ou quelque chose dans la vie, mais je parle plus des
émotions, la douleur, la façon dont on peut faire face à tout ça.
Car même si j’écris des paroles très sombres, au fond de moi je
suis très optimiste, je n’aspire pas à un monde meilleur car cela
n’arrivera pas, mais il faut se battre et jamais abandonner !
En tout cas personnellement je n’abandonnerai pas !
Quand
tu parles de ce sujet, on voit qu’il te tient vraiment à cœur, et
que tu y mets toute ton énergie, alors justement dans la version
limitée de l’album, on retrouve un dvd bonus appelé « Road
to extinction », peux-tu nous dire ce qu’il contient ?
Fernando :
Effectivement ça me tient à cœur, peut être bien plus que ma
musique….
Ce
dvd parle de nous, en tant que groupe, des parties en studios, notre
voyage en Suède pour le mix... Cette partie est toujours
intéressante pour les fans, ils aiment savoir comment on écrit,
enregistre… c’est une façon aussi de rester proches d’eux, et
puis beaucoup de personnes pensent qu’on s’appelle Metallica,
qu’on est logés en 4 étoiles, que tout est payé, qu’on a notre
propre cuisinier… ce genre de choses, alors que ce n’est pas du
tout vrai. Nous sommes des personnes normales, qui vont comme tout le
monde au supermarché, on emmène nos enfants à l’école, on
cuisine nous-même… Avec cette partie on montre bien la réalité
et c’est aussi important pour nous de montrer ça !
Une
autre partie du dvd montre des entretiens avec des professeurs qui
traitent de l’extinction. Beaucoup de scientifiques sont très
impliqués émotionnellement, c’est à dire quand ils voient une
espèce s’éteindre, pour eux, ils le vivent comme si c’était un
membre de leur famille qui disparaissait. Mais il y a aussi un côté
positif qui est montré, car si des espèces ont disparu, elles ont
laissé place à d’autres qui s’adaptent mieux dans le monde
actuel.
Ce
documentaire est un peu long car le dvd fait 80 minutes et je pense
que les gens préfèrent voir autre chose que ça (rires).
Mais c’est très intéressant et tout a été réalisé par Victor
Castro.
D’ailleurs,
au Portugal nous avons fait une projection dans un cinéma de ce
documentaire, c’était une excellente soirée, il y avait environ
600 personnes et les gens ont apprécié. Alors pari gagné !
Dans
cet album, on retrouve une chanson où tu chantes en français, « La
Baphomette », et je dois t’avouer que ton accent est
excellent ! Elle fait très cabaret !
Pourquoi
une chanson en français, pourquoi sur cet album en particulier et
que signifie-t-elle ?
Fernando :
Merci, j’avais peur d’avoir un peu écorché votre langue
(rires).
Je
vais te dire, j’ai toujours aimé la France, de par sa culture, ses
paysages, son patrimoine et son histoire car il ne faut pas oublier
aussi que la Constitution que vous avez maintenant, vous vous êtes
battus pour cela ! Vous avez influencé beaucoup de pays
européens comme le Portugal car notre Constitution est basée sur la
vôtre !
J’ai
énormément de respect pour votre culture, j’ai grandi avec grâce
à ma famille. Vous avez beaucoup de chance d’en avoir une aussi
riche. Même si certains pays comme les USA vous critiquent beaucoup.
Pour
développer, je dirais que j’adore beaucoup d'artistes de « chanson
française » (il le dit en
français). Il ne faut pas
oublier que dans les années 70 vos artistes étaient très respectés
notamment au Portugal par exemple Léo Ferret ou Joe Dassin, mais
aussi beaucoup d’écrivains comme Rimbaud, Baudelaire pour ne citer
qu'eux.
J’ai
toujours été un très bon étudiant en français et je vais vous
raconter quelque choses d’ailleurs : A l’école, j’ai
chanté au théâtre quand j’étais jeune « Le chant des
partisans » (NB :
Hymne de la Résistance Française durant l’occupation par
l’Allemagne nazie pendant la seconde guerre mondiale).
Mais à cette époque il n’y avait pas de vidéos, ni d’Internet
(rires)
donc il n’y a plus de traces, c’est peut être mieux comme ça
(rires).
Plus
sérieusement, cette chanson est partie de loin (rires),
elle est complément différente des autres !
Pour
faire court, Pedro (clavier) a voulu essayer quelque chose de
différent et ça sonnait très cabaret. Je lui ai dit de suite « il
faut absolument que je chante en français ». Il m’a
répondu : « mais tu es fou » (rires)
Alors j’ai dit au groupe laissez-moi écrire mon texte et je
reviens vers vous, ce qui a été aussi un challenge car cela m’a
convaincu d’étudier encore plus le Français !
Et
l’idée d’écrire sur une danse burlesque d’où son nom « la
Baphomette » (pas d’une danse dans un strip club bien sûr !)
(rires).
Le
burlesque a quelque chose à la fois de beau et de démoniaque. Et
son nom est unique donc en menace d’extinction (rires) !
C’est
donc toi-même qui as écrit cette chanson en français ? Je ne
savais pas que tu avais cette capacité ! Je dois dire que je
suis très fière, notre langue est plutôt difficile !
Fernando :
Tout à fait, j’ai énormément travaillé et étudié pour pouvoir
écrire un texte correct ! Merci car cela me touche beaucoup !
J’ai
hâte de vous la présenter à Paris et de voir comment le public va
réagir. Je pense que ça va être une bonne partie de plaisir pour
tout le monde (rires).
Dans
cet album vous approchez quelque chose que vous n’avez jamais fait,
c’est-à-dire d’intégrer des parties avec un orchestre
symphonique. Peux-tu nous expliquer un peu plus le pourquoi du
comment ?
Fernando :
On voulait explorer quelque chose de nouveau et d’amusant.
Effectivement, nous avons un synthé mais nous voulions pousser la
chose encore plus loin. Nous voulions une vraie saveur pour nos
chansons, je ne dirais pas que nous sommes meilleurs que certains qui
utilisent des orchestres et qui le font mieux que nous, mais nous
avons longuement cherché ce qui pourrait rendre certaines de nos
compositions encore plus belles.
Sur
la chanson« Medusalem » par exemple, nous avons travaillé
avec un orchestre turc avec 7 violonistes, 3 altos et un
violoncelliste. Le processus n’a pas été simple, déjà pour les
contacter et ensuite pour réaliser le projet.
Nous
avons fait aussi appel à Yossi Sassi (Orphaned Land) ainsi qu’à
une danseuse du ventre pour assurer les voix féminines.
Je
dois dire que je suis extrêmement fier du résultat et aussi fier
car nous avons appris beaucoup de choses à tous travailler ensemble…
C’est
étrange n’est-ce pas un groupe portugais qui mixe son album en
Suède et qui joue avec un orchestre Turc (rires).
Quelle
est ta chanson préférée de l’album et pourquoi ?
Fernando :
Sans
hésiter « The Futur is Dark». Ce
n’est pas vraiment une chanson métal mais c’est celle que je
préfère car les paroles me correspondent personnellement. Je me
considère comme chanceux, j’ai une famille, un groupe… tout pour
être heureux, mais malgré cela, j’ai toujours une part sombre en
moi ainsi que de l’espoir. C’est vrai qu’elle est très triste,
mélancolique, mais c’était mon état d’esprit quand je l’ai
écrite en studio.
Au
sujet de la pochette de l’album qui a été créée par le bassiste
de « Septicflesh » (Seth Anton) Elle est très bien
réalisée, mais elle est très inquiétante. J’ai l’impression
que cette femme me regarde d’un air effrayée. Je ne n’arrive pas
à savoir si je l’aime ou pas.
Que
représente-t-elle vraiment et comment ce visuel a t-il vu le jour ?
Fernando
: Je suis d’accord avec toi.
Elle divise beaucoup de monde. Certaines personnes l’adorent
d’autres la trouvent étrange voire même dégoûtante et je te
dirais que j’ai moi-même ce sentiment.
Seth
a créé ce visuel sur la base de l’essence même qu’on lui avait
donné. Nous lui avons expliqué les différentes facettes de
l’extinction que nous avons abordées dans l’album et il nous a
expliqué son choix. C’est-à-dire que le visuel montrait une femme
à qui beaucoup de choses qui ont été enlevées dans sa vie que ce
soit aussi bien physique que mental. Elle a les bras amputés et ça,
par exemple il n’y aucun retour en arrière pour elle. C’est
aussi comme une forme de mutilation de toute façon.
Nous
avons respecté son choix, car déjà Seth a un énorme talent, il
sait ce qu’il fait alors nous n’avons même pas cherché à
changer son visuel. Je respecte énormément son travail d’artiste
comme beaucoup de mes peintres (Francis Bacon) ou photographes
préférés, et jamais je me permettrais de remettre en cause son
travail alors que ce n’est absolument pas mon métier.
Ce
visuel aussi se décline en plusieurs facettes suivant si on achète
le cd, l’édition limitée, le vinyle…
Justement
qu’elle est ta préférée alors ?
Fernando
: Sans hésiter celle du
vinyle !
Si
tu avais l’opportunité de pouvoir travailler avec une personne que
ce soit sur un album ou en tournée. Qui prendrais-tu et pourquoi ?
Cela peut être une personne disparue par exemple…
Fernando
: En tournée, sans hésiter « Type o Negative » !
J’ai beaucoup de respect pour ce groupe ! On avait d’ailleurs
fait une tournée avec eux… Et j’aimerais vraiment pouvoir le
refaire malheureusement cela est impossible. Mélancolie encore
(rires).
Sinon,
l’orchestre turc serait fantastique de pouvoir jouer sur scène
avec eux. On va jouer dans un festival à Istanbul cet été ainsi
qu’autre date dans une salle. On va essayer de les inviter à jouer
sur scène avec nous !
Et
pour un album, j’aimerais que Peter Murphy chante sur un de nos
albums (NB: chanteur rock Anglais), ça serait le top !
Cet
album prend une direction artistique plus Gothic metal que les
autres albums ? Pourquoi ?
Personnellement,
je suis fan depuis près de 15 ans (je vous ai connus avec Sin
Pecado) et non pas que je n’aime pas les derniers albums loin de
là, mais ma préférence va aux anciens et aussi à l’Omega White…
Fernando
: Je comprends tout à fait ce
dont tu parles ! Et merci de nous suivre depuis aussi longtemps…
je dois te dire que ça se ressent dans ton interview…
C’est
vrai que nous nous sommes un peu éloignés de cela, mais c’était
la direction que nous voulions prendre dans le passé, nous voulions
évoluer un peu pour ne pas rester enfermés dans une catégorie, un
style, mais le gothique reste quelque chose d’essentiel dans notre
vie, c’est notre souffle !
Maintenant
pour cet album, c’est venu naturellement, nous n’avons rien
planifié et nous ne le voulons pas quand nous préparons un nouvel
album.
Quand
j’ai écrit les textes, qui sont très durs, on voulait plus de
mélodies, une atmosphère plus sombre. C’est quelque chose que
nous avons ressentie de suite, voilà le pourquoi du comment
(rires) !
Il
y a quelques jours, le monde a célébré les droits internationaux
de la femme. Tu as participé au Portugal à une campagne parmi 100
personnalités portugaises, où on te voit sur une photo porter des
talons aiguilles rouges.
Était-ce
important pour toi de participer à cette cause et pourquoi ?
Fernando :
Tu nous connais vraiment bien (rires) !
Oui c’était extrêmement important. Je vais te dire quelque
chose : au Portugal, la violence domestique est un très grand
fléau malheureusement. Pour beaucoup d’autres pays aussi, mais au
Portugal, qui est censé être un pays civilisé, nous n’arrivons
pas à enrayer cela. Ce n’est pas à cause du développement du
pays mais de notre mentalité. Dans mon pays on ne voit pas beaucoup
de femmes avoir des postes importants, ou même être patronnes tu
vois ce que je veux dire ? Et c’est vraiment dommage !
Donc,
toute l’idée de cette campagne était de placer les hommes à la
place des femmes, comme moi, avec des talons aiguilles. Ça va, je
n’ai pas eu à souffrir longtemps (rires) !
Je
ne suis pas ce genre de gars qui a un fond méchant, je n’ai rien à
prouver à moi-même, mais ne serait-ce que de me mettre à la place
d’une femme quelques minutes, je vous dis bravo, félicitations !
Car nous les hommes on serait incapable de faire le dixième de tout
ce que vous faites, pour vos enfants et pour nous ! Et puis
c’est un gros contraste entre un chanteur de métal et cette
campagne, cela prouve aussi que nous ne sommes pas des méchants
(rires).
J’ai
aussi reçu beaucoup de messages de femmes qui me complimentaient
pour mon courage et je suis très fier d’avoir participé à ce
projet et d’avoir été choisi car au Portugal, les gens savent que
je me préoccupe et que je suis impliqué dans beaucoup de choses,
alors c’était un très grand honneur !
Je
voudrais juste dire qu’un livre a été créé avec toutes ces
photos et les profits iront à une association de lutte contre le
cancer du sein…
Une
dernière question. Est-ce que tu aimes les films d’horreurs, car
vos pochettes d’albums font penser à cela ! (Question
posée par Conor, 10 ans)
Fernando :
(Rires,
il se tourne vers Conor) J'adore
les films d'horreur et ma femme aussi ! On en regarde très
souvent et je dirais que mon préféré est The Omen ou l'Exorciste !
Merci,
pour cette interview fort passionnante, de nous avoir consacré plus
que de ton temps, 40 minutes au lieu de 15 ! On se retrouve ce
soir pour votre show !
Fernando :
Tout le plaisir a été pour moi ! Merci à vous et amusez-vous
ce soir, j’espère que ça va vous plaire. J’ai cru comprendre
que vous n’aviez jamais vu Moonspell en concert sauf toi Sonia ?
J’ai
arrêté de compter à partir de 10 fois mdr !
Fernando :
On se retrouve donc à Paris !
Avec
plaisir !
Interview
réalisé par Soniata (RFS) avec la participation de Eric Andres,
Valerie Seys et Conor Andres (Riff d’Enfer)
Pour
la radio R.Q.C RIFF D'ENFER (Belgique) et Le Rock Fort Show (Paris)
Remerciements
à Bruno et Mike
Crédit
photos : Eric Andres et Soniata RFS